Stop Suicide (Pour la prévention du suicide des jeunes)

Quelles sont vos connaissances sur le suicide ?

1. Savez-vous combien de personnes se sont suicidées (hors suicides assistés) en Suisse en 2011 ? Environ 1300

 

2. a. Savez-vous qui des jeunes hommes ou des jeunes femmes se suicident davantage ? Les jeunes hommes

2. b. Pourquoi ? Chez les femmes, il y a beaucoup de tentatives qui échouent. La différence dans les résultats est probablement en lien avec les méthodes utilisées (souvent moins « radicales » pour les femmes)

2. c. Complétez la phrase : au début des années 2000, chez les adolescents et les jeunes adultes, le suicide avait encore un rapport de  près de 3 sur 4 chez les jeunes hommes par rapport aux jeunes femmes.

2. d. Donnez une estimation des tentatives de suicide par an en Suisse : 15 à 25’000

 

3. Complétez la formule : chez les 15-29 ans, les suicides constituent la première cause de décès, soit près d’un suicide de jeune tous les 3 jours.

4. a. Connaissez-vous le ou les article(s) de la Constitution de la République et Canton de Genève qui concernent la promotion de la santé, la prévention et la politique de jeunesse ?

L’article 172 parle du rôle de l’Etat qui « prend des mesures de promotion de la santé et de prévention » et l’article 207 de la mise en œuvre d’une politique de la jeunesse dans plusieurs domaines, dont la santé.

 

4. b. D’après vous, la prévention du suicide est-elle de la responsabilité cantonale ou fédérale ?

Tant la Constitution fédérale que la Constitution genevoise contiennent des articles dont une politique de prévention du suicide pourrait s’inspirer (même si aucun des deux textes ne mentionne explicitement le suicide). Toutefois, comme la prévention passe par les lieux fréquentés par les jeunes, donc notamment les écoles et hautes écoles, les cantons ont de fait un rôle clef à jouer.

 

4. c. Sur une échelle de 0 à 10 (de moins important à plus important), quelle importance accordez-vous à la prévention du suicide des jeunes sur le canton de Genève ?

Difficile de répondre par un chiffre qui tendrait – ou non – à prioriser la prévention du suicide par rapport à d’autres problématiques. Je préfère dire qu’il me semble important de développer les campagnes de prévention, notamment au sein des écoles et des lieux fréquentés par les jeunes.

 

5. D’après vous, pour chaque suicide, combien de personnes de l’entourage proche et éloigné sont touchées (deuil, traumatisme, etc.) ?

5. a. 5 personnes (entourage proche) ; 10 personnes (entourage éloigné)

5. b : 10 personnes et 10 personnes

5. c : 10 personnes et 30 personnes 

Cela dépend de la grandeur de votre famille et du nombre de vos amis, voisins, relations, etc. Tout dépend aussi ce qu’on entend par « touchés » (avec quel impact et quelle durée). Mais cela peut vite faire beaucoup de monde.

6. Avez-vous connaissance d’infrastructures aidant les jeunes concernés par la problématique suicidaire à Genève ?

L’unité de crise des HUG et le Centre d’étude et de prévention du suicide – CEPS (dépendant des HUG également), avec lesquelles les écoles « travaillent » fréquemment.

 

7. Connaissez-vous l’utilité du :

7. a. 147 : ligne téléphonique d’aide pour les jeunes (Pro Juventute)

7. b. HelpAdoLine : dans le cadre des HUG et du CEPS précité

7.c. La Main Tendue : ligne téléphonique « généraliste » qui peut aider toute personne en détresse

8. Que pensez-vous de l’affirmation suivante ? À l’école, interroger les jeunes sur d’éventuelles pensées suicidaires tend à les dissuader à passer à l’acte.

Ce qui est sûr, c’est que parler du suicide et – avec elle – des tendances suicidaires qu’une personne pourrait avoir peut avoir un effet bénéfique et la dissuader de passer à l’acte.

9. Pensez-vous que le suicide soit un choix libre et délibéré ?

Dans la majorité des cas, le suicide est lié à des problèmes psychiques ou à une dépression : je ne pense pas qu’on puisse dès lors vraiment parler d’acte libre et délibéré. Le cas d’une personne en pleine possession de ses facultés psychiques qui met fin à ses jours, par exemple parce qu’elle souffre d’une maladie incurable, est différent.

 

10. Aviez-vous dû chercher les réponses ci-dessus ou les connaissiez-vous déjà auparavant ? Si oui, comment ?

J’ai dû chercher les données précises (chiffres, numéro des articles constitutionnels), mais je connaissais la problématique dans ses grandes lignes, notamment par le biais de mon travail d’enseignante auprès d’adolescents et de jeunes adultes

Et si non, quel moyen d’information avez-vous utilisé ? Internet

 

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