Dans notre canton, où le secteur tertiaire est largement dominant et la main d’œuvre à forte valeur ajoutée, nous avons la chance de disposer d’une offre de formation tertiaire diversifiée, avec des écoles supérieures et des hautes écoles – Université et HES – à la pointe dans leurs domaines.
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Dans la mesure où tant l’Université que les HES sont autonomes, l’action du DIP consiste à établir une convention d’objectifs quadriennale liée à la part de subvention cantonale que reçoivent ces hautes écoles. Ceci permet principalement de définir les grands axes de formation ou de recherche sur lesquels le canton souhaite que les hautes écoles mettent l’accent. Dans le contexte budgétaire tendu que nous connaissons à Genève, je reste très attentive à ce que nos hautes écoles disposent des moyens qui leur permettent de continuer à assurer leur mission essentielle pour l’avenir de notre canton.
Rappelons en outre que l’Université de Genève est considérée comme l’une des meilleures universités du monde francophone. L’attribution en 2019 du prix Nobel de physique à Michel Mayor et Didier Quéloz en est d’ailleurs l’illustration. Son excellence, qu’elle doit maintenir, n’empêche toutefois pas qu’elle se doit également de rester généraliste, en lien avec la cité et ses besoins, y compris celle de former des étudiants en bachelor. Quant aux HES, elles ont connu un succès grandissant depuis leur création il y a plus d’une quinzaine d’années et ont largement contribué à la revalorisation de la formation professionnelle.
Les écoles supérieures genevoises constituent également une autre voie de qualité pour la formation tertiaire. A Genève, ces écoles délivrent des diplômes ES reconnus dans des domaines aussi variés que l’informatique, la petite enfance, la bande dessinée, les soins ambulanciers ou la menuiserie par exemple. La plupart de ces écoles sont rattachées aux divers centres de formation professionnelle qui existent à Genève et qui forment également les apprentis. Dans la perspective de la valorisation de la formation professionnelle, faire mieux connaître la filière de formation tertiaire des écoles supérieures est l’un de mes objectifs.
Signature de la nouvelle convention d’objectifs avec l’Université de Genève pour la période 2020-2023.
Développement du Campus Biotech (Université, HES, EPFL, entreprises).
Développement des interactions entre l’Université et les écoles par le biais de Scienscope (Bioscope, Chimiscope, Mathscope et Physiscope ainsi que du Poliscope).
Déploiement du plan d’action pour la valorisation des filières d’études et des métiers scientifiques, en particulier auprès des jeunes filles, par le biais de la mise en œuvre dès 2015 – avec l’Université de Genève – du programme Athena. Ce programme permet à des collégiennes et collégiens de participer à un cours universitaire de maths ou physique et, en cas de réussite, d’obtenir des crédits ECTS pour leurs futures études.
Mise en œuvre de l’autonomie des HES et adoption d’un nouveau règlement du personnel.
Signature de la nouvelle convention d’objectifs avec les HES-SO (accord intercantonal).
Adaptation de l’offre de formation professionnelle pour répondre aux besoins des jeunes, à ceux de l’économie et aux défis de la société de demain: par exemple, ouverture de la nouvelle École Supérieure de Bande dessinée et d’Illustration ainsi qu’augmentation de la capacité d”accueil de la Haute École de Santé (HEdS) et de l’École Supérieure d’Éducatrices et d’Éducateurs de l’Enfance (ESEDE).
Suivi du plan de mesures pour favoriser la relève des professionnels de la santé (niveau de formation Secondaire II ou Tertiaire) dans le canton, conjointement avec le DEAS.
14.10.2020 - Le Temps - «La mission de l’université est éminemment politique»
A l’occasion du Dies Academicus de l’Université de Genève du 1er octobre 2020 dont la cérémonie était placée sous le signe de la cohésion, Anne Emery-Torracinta a rappelé la mission essentielle dévolue aux hautes écoles «qui doivent nous aider à “faire cité”, c’est-à-dire à constituer ensemble une communauté politique pacifique soudée par la reconnaissance d’un monde commun et par l’échange rationnel d’arguments».
12.10.2018 - Allocution à l'occasion du Dies Academicus
À l’occasion du Dies Academicus, Anne Emery-Torracinta a plaidé pour «la nécessité d’une éducation qui mette en valeur l’autonomie personnelle, c’est-à-dire la capacité à agir en accord avec ses propres principes, indépendamment des valeurs sociales en vigueur et de tout désir de reconnaissance. De fait, à côté de son rôle d’enseignement, de recherche et de transmission des savoirs, l’université joue ainsi un rôle citoyen et de responsabilité sociétale.»
13-10-2017-universite-de-geneve-allocution-a-loccasion-du-dies-academicus
«En cette période de montée des populismes et d’accroissement des inégalités qui menacent la cohésion sociale, je suis convaincue que l’éducation doit être plus que jamais une priorité», a notamment souligné la cheffe du DIP, Anne Emery-Torracinta, dans son discours.
14.10.2016 - Université de Genève - Allocution à l'occasion du Dies Academicus
«Faire de l’éducation et la formation l’une des priorités de notre action politique est plus que jamais indispensable pour affronter des temps incertains», a rappelé la cheffe du DIP dans son discours.
10.10.2014 - Université de Genève - Allocution à l'occasion du Dies Academicus
«Le Conseil d’État est conscient de l’importance de l’enseignement supérieur et de la recherche pour Genève et son économie», a rappelé Anne Emery-Torracinta dans son intervention.