Ma priorité : assurer un cadre sécurisant et prévenir toutes les formes d’abus ou de harcèlement !
Je suis particulièrement attachée à ce que l’école soit un espace sécurisé et protecteur pour les élèves qui sont confiés à nos structures ainsi que pour les collaboratrices et collaborateurs du département. Le respect et la lutte contre toutes les formes d’abus ou de harcèlement sont des valeurs que je porte en tant que cheffe du DIP, appliquant ainsi un principe de “tolérance zéro”.
En tant que magistrate, je suis responsable de la protection des élèves ainsi que celle des collaboratrices et collaborateurs. Chacun doit pouvoir considérer l’école comme un espace sécurisé : les professionnels qui y travaillent comme les élèves. Cela interdit non seulement le harcèlement, mais aussi toute forme de comportement inadéquat ou humiliant.
Savoir qu’un élève puisse être victime de harcèlement de la part de ses pairs est choquant, tout comme les dérives liées aux réseaux sociaux : c’est pourquoi j’ai mis en place en 2106 un plan cantonal de lutte et de prévention contre le (cyber)harcèlement.
En tant que femme, j’ai toujours été attachée à la lutte contre les violences sexuelles : cela prend d’autant plus de sens dans le contexte de libération de la parole qui traverse le monde occidental depuis quelques mois.
À Genève, la presse s’est fait l’écho fin 2017 de situations d’abus ou de harcèlement de nature sexuelle par des enseignants envers des élèves. Ces articles ont suscité une émotion certaine, tant à l’interne qu’à l’externe du département, ainsi que des interrogations sur la façon dont le DIP a traité ces affaires dans le passé. Éprouvant beaucoup de compassion pour les victimes et sachant combien il est difficile pour elles de témoigner, j’ai réagi en déployant un plan d’action en trois phases, dont notamment l’ouverture d’une ligne téléphonique à l’intention de celles qui souhaiteraient témoigner.
Réalisations et projets
Plan cantonal de lutte et de prévention contre le (cyber)harcèlement: déploiement dès 2016 d’un plan de sensibilisation et de formation dans toutes les écoles des différents degrés du canton (30 établissements inscrits dans le plan à la rentrée 2017).
Elaboration d’un plan d’action contre toutes les formes d’abus et de harcèlement (y compris sexuel) en trois phases, dont la première est active depuis janvier 2018 :
Ouverture de la ligne” Abus Écoute – Parler en toute confiance ” à l‘intention des personnes qui souhaiteraient témoigner en toute confidentialité des situations d’abus et de harcèlement dont elles auraient été victimes ou témoins dans le cadre scolaire et extrascolaire. En appelant le 0800 800 922, les personnes qui le souhaitent peuvent désormais se confier en toute confidentialité à des psychologues professionnels du centre LAVI d’aide aux victimes
D’ici la rentrée scolaire d’août 2018 au plus tard, amélioration des dispositifs internes d’information, de prévention et de signalement des comportements abusifs.
En parallèle, création d’une plateforme de veille ayant pour vocation d’anticiper les évolutions sociétales et leur impact, notamment sur la vie scolaire, afin de prévoir des ajustements en amont.
Le Centre LAVI a été mis en place à la suite de l’adoption de la loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions. Il vise à fournir une aide aux victimes d’infractions et à renforcer leurs droits.
Le DIP propose 150 rendez-vous culturels et sportifs, essentiellement en ligne, pour pallier l’absence de sorties scolaires. “Mars contre-attaque”, monté en à peine plus de quatre semaines, compte déjà 52 000 élèves inscrit·es pour les différentes activités et s’adresse à tous les degrés, du primaire au secondaire II.
Un peu de légèreté dans ce monde pandémique. Le DIP propose un festival culturel et sportif, “Mars contre-attaque”, conçu essentiellement en ligne, pour permettre aux élèves et aux enseignants de tous degrés de souffler. «On a beaucoup demandé aux jeunes, ils ont besoin d’une pause, ils y ont droit», a précisé Anne Emery-Torracinta lors d’une conférence de presse mardi matin.
Du 15 au 31 mars, le festival “Mars contre-attaque” proposera 150 rendez-vous culturels et sportifs, déclinés en 50 activités clés en main pour le corps enseignant. Mesures sanitaires obligent, l’essentiel consiste en des activités en ligne, mais certaines se réaliseront dans les écoles. Chaque degré, de la 1P au secondaire II, y trouvera son compte.
Une vingtaine de jeunes se sont réunis pour imaginer les contours de leur instance représentative à venir. «C’est chouette, la façon dont vous avez réussi à vous écouter, c’est de bon augure pour la suite. L’idée du Conseil de la jeunesse date de 2015. Il a d’abord été refusé par les députés, puis on a réussi à le faire entrer dans la loi. Vous voyez ainsi que ça prend du temps et qu’il ne faut pas se décourager.» a notamment évoqué Anne Emery-Torracinta, venue partager un moment avec ces jeunes lors du bilan de la journée.
Des éducateurs au secours des profs pour gérer les élèves difficiles
Cette rentrée, à Genève, 28 écoles primaires sur 51 seront dotées d’équipes pluridisciplinaires pour faire face aux problèmes toujours plus fréquents de comportement.
Pour lutter contre les abus à l’école, le DIP édicte une marche à suivre pour ses collaborateurs. Certains dispositions sont nouvelles, à l’instar de l’obligation désormais écrite noir sur blanc et faite à tout enseignant ou collaborateur du département d’informer immédiatement son supérieur hiérarchique en cas de situation, suspectée ou avérée, de maltraitance.
Un plan d’action contre les abus à l’école a été mis en place en décembre 2017. Neuf mois plus tard, les autorités font le point. C’est l’occasion pour la conseillère d’État, Anne Emery-Torracinta, de “rappeler l’obligation des collaborateurs du DIP de dénoncer auprès de leur hiérarchie toute situation dont ils auraient connaissance”.
Anne Emery-Torracinta, conseillère d’État chargée du DIP, est favorable à une interdiction des natels à l’école obligatoire. Elle l’a fait savoir vendredi via un post diffusé sur sa page Facebook où elle annonce l’ouverture d’une réflexion sur ce sujet incluant la direction du DIP, les enseignants et les parents d’élèves.
Un homme et une femme scruteront les années Ramadan
Le Conseil d’État a désigné un binôme pour faire la lumière sur ce qui s’est passé autour de Tariq Ramadan lorsqu’il était enseignant à Genève. L’exécutif a ouvert cette enquête à la demande de la cheffe du DIP, Anne Emery-Torracinta.
Après les affaires Weinstein et Ramadan, une nouvelle affaire secoue un collège à Genève: un professeur a été suspendu après avoir été dénoncé par d’anciennes élèves. Comment éviter que des professeurs séduisent leurs élèves en abusant de leur autorité? Est-on trop laxiste en la matière et faut-il dénoncer plus systématiquement? Anne Emery-Torracinta participe à un débat sur cette question
Sous la pression, le Département de l’instruction publique annonce l’ouverture d’une enquête indépendante dans l’affaire Tariq Ramadan. Elle portera sur trois objectifs, dont un qui dépasse le cadre du Collège de Saussure. «Je veux lever toute suspicion de partialité», confie la magistrale Anne Emery-Torracinta.
«L’école ne doit pas devenir un champ de bataille»
Réagissant aux récents incidents de violence au cycle d’orientation, la conseillère d’Etat chargée du DIP, Anne Emery-Torracinta, annonce la mise en place d’une “task force” pour lutter contre ce phénomène.
Harcèlement à l’école, la ligne téléphonique genevoise anti-abus en place
Le Département de l’instruction publique genevoise a décidé de mettre en place une ligne téléphonique à destination des élèves (également des anciens élèves) et apprentis victimes de harcèlement ou d’abus sexuel, de situations d’humiliation, de comportements incompatibles avec les devoirs de fonction et menaçant l’intégrité physique, psychique ou sexuelle.
Ouverture d’une helpline “Abus Ecoute – Parler en toute confiance”
Le DIP ouvre, en partenariat avec le centre LAVI-Genève, un numéro gratuit à destination des (anciens) élèves souhaitant témoigner en toute confidentialité des situations d’abus sexuels et de harcèlement dont ils auraient été victimes ou témoins dans le cadre scolaire et extrascolaire. La helpline “Abus Ecoute – Parler en toute confiance” répond dès aujourd’hui au 0800 800 922.
Une ligne téléphonique d’écoute créée pour les victimes
L’École face à de nouveaux abus : alors que d’autres témoignages surgissent, l’instruction publique veut rétablir la confiance. Parmi les mesures annoncées, la mise en place à la rentrée de janvier d’une ligne téléphonique d’écoute pour les victimes.
Prônant la tolérance zéro, Anne Emery-Torracinta estime – en tant que cheffe du DIP – que l’école doit être un espace sécurisé pour les élèves. Tous les professeurs – à qui elle réitère sa confiance car la plupart sont irréprochables – ont un devoir d’exemplarité. Ce qui signifie éviter toute forme de harcèlement, mais aussi de dénigrement ou d’humiliation.
Genève lance un plan d’action contre les abus sexuels à l’école
Espaces de parole ou ligne téléphonique, le canton de Genève a présenté lundi – par le biais de sa Conseillère d’État, Anne Emery-Torracinta – plusieurs mesures pour lutter contre les abus sexuels dans les écoles. Ce plan survient après les témoignages de plusieurs anciennes élèves.
Anne Emery-Torracinta, cheffe de l’Instruction publique, veut sensibiliser les élèves et le personnel scolaire aux abus en tous genres. Elle annonce vouloir créer un lieu d’écoute, externe à l’École, pour les élèves victimes d’abus.
RSR La 1ère
08/11/2017
La détection des enseignants abuseurs a évolué, selon Anne Emery-Torracinta
«Les enseignants sont mieux formés, je pense qu’on a avancé dans ce domaine», relève Anne Emery-Torracinta, réagissant dans l’émission Forum au témoignage d’une ancienne élève du collège de Saussure abusée dans les années 1980. «On a aujourd’hui une tolérance beaucoup moins grande, pour ne pas dire égale à zéro par rapport à ce qui a existé par le passé.»
Anne Emery-Torracinta réagit à l’affaire Tariq Ramadan
La cheffe du DIP dit être profondément choquée «si ces faits graves sont avérés. En tant que cheffe du DIP aujourd’hui, il m’appartient de m’assurer que tout soit mis en œuvre pour protéger les élèves qui nous sont confiés. En la matière, ma position est la tolérance zéro.»
La lutte s’accentue contre le surendettement des jeunes
Le surendettement touche aujourd’hui en Suisse un quart des 18-29 ans. Et dans 80% des cas, les premières dettes ont été contractées avant 25 ans. «La situation est alarmante!» lance Anne Emery-Torracinta, cheffe du DIP. Pour lutter contre ce fléau, l’État et le Centre social protestant (CSP) intensifient leur action en termes de prévention.