Protection des mineurs

Protéger les enfants est un devoir fondamental de la société ainsi qu’une responsabilité éthique et légale que l’Etat doit garantir.

Lorsque la famille ne peut plus offrir le cadre sécurisant nécessaire au développement harmonieux de chaque enfant, il appartient à l’État d’y palier. Or, Genève rencontre depuis plusieurs années un situation de saturation majeure des places d’accueil nécessaires pour les mineurs concernés. Prendre au sérieux la convention des droits de l’enfant et accorder la priorité aux intérêts supérieurs des enfants et des jeunes implique qu’une telle situation n’est pas tolérable: je me bats au quotidien pour obtenir les moyens nécessaires à son amélioration.

Début 2020, j’ai proposé une révision du dispositif de protection des mineurs autour de 4 axes:

  1. Transformer les approches en matière de séparation parentale.
  2. Améliorer l’évaluation de l’enfant en danger.
  3. Adapter l’offre du dispositif de protection.
  4. Revoir les missions, la gouvernance et le fonctionnement du SPMi (Service de protection des mineurs).
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Réalisations et projets

Projet de révision du dispositif de protection des mineurs présenté en 2020 (cf. communiqué de presse et conférence de presse ci-contre)

Renforcement du soutien à la parentalité avec l’augmentation des moyens attribués à l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO), et la création d’une AEMO de la petite enfance pour les 0-2 ans en 2016 ainsi que d’une AEMO de crise en 2018.

Moyens supplémentaires accordés au SPMi pour diminuer la surcharge de travail du personnel (+ 19,5 ETP).

Augmentation des moyens destinés à l’éducation spécialisée: augmentation des places, notamment d’urgence, dans les foyers. Un foyer d’urgence pour adolescents a été ouvert en 2017 et un pour les 0 à 5 ans en 2019.

Revue de presse

29.01.2020 - Le Courrier - Genève veut réduire les placements
Le Courrier
29/01/2020

Genève veut réduire les placements

Le DIP a présenté hier ses axes de réflexion pour réformer le dispositif de protection des mineurs. Parmi ceux-ci, la volonté de réduire le nombre de «placements [qui] doivent rester l’ultima ratio», a répété Anne Emery-Torracinta. Pour y parvenir, la magistrate mise sur au moins quatre réformes, dont la mise en place du modèle dit “de Cochem”, et qui «cherche un consensus parental avant toute décision judiciaire. Il s’agit d’intervenir au plus vite, afin d’éviter que l’enfant ne puisse devenir l’enjeu d’un conflit entre les parents.»

 

29.01.2020 - Le Temps - L'État de Genève entend mieux protéger ses mineurs
Le Temps
29/01/2020

L’Etat de Genève entend mieux protéger ses mineurs

La conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta ouvre un vaste chantier, en associant tous les acteurs institutionnels. Alors que la colère des parents gronde, elle prévoit d’en faire des partenaires du dispositif. «La protection de l’enfance se situe toujours sur une ligne de crête», rappelle la magistrate. «Avec le risque d’en faire soit trop, soit trop peu.»

29.01.2020 - Le Courrier - Protection des mineurs - Le DIP s'attaque aux failles
Le Courrier
29/01/2020

Protection des mineurs: le DIP s’attaque aux failles

«Quand on parle de la protection de l’enfance, on est toujours sur une ligne de crête, avec le risque d’en faire soit trop, soit trop peu», a rappelé mardi matin Anne Emery-Torracinta, conseillère d’État chargée du Département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP), en préambule d’une conférence de presse rondement menée sur les déficits constatés dans ce domaine.