Chaque enfant et chaque jeune a le droit de grandir et d’apprendre dans les meilleures conditions. Mais chaque enfant et chaque jeune est différent. Ma vision de l’école est donc celle d’une école qui s’adapte aux besoins de chaque élève. C’est ainsi que nous pourrons garantir une formation de qualité et viser une certification pour chaque jeune de notre canton.
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La formation, pétrole de la Suisse ! Cette formule est particulièrement vraie à Genève, où le secteur tertiaire (administration, services, commerce) est largement dominant avec des besoins en personnel hautement qualifié. Dans notre canton, nous avons donc besoin d’un système scolaire performant qui permette à chacune et à chacun de réussir une formation de qualité. Nous avons également besoin de hautes écoles et écoles supérieures à la pointe dans leurs domaines. Dans un contexte budgétaire tendu, la formation doit rester une priorité!
On mesure la réussite d’un système éducatif en regardant celles et ceux qui en sortent. Or, on estime qu’à Genève, 10 à 15% des jeunes quittent le système scolaire sans certification du Secondaire II. Dans une société où le marché du travail est devenu toujours plus concurrentiel et exigeant, où il n y a plus de “petits boulots” pour les personnes sans diplôme, ce sont des candidats au chômage, voire à l’aide sociale, et donc à la précarité ou à la pauvreté. Ce n’est pas acceptable! Et depuis le début de mon mandat, chacune de mes actions en matière de formation a été guidée par la volonté de lutter contre cette situation.
Cela signifie bien sûr la nécessité de garantir des moyens suffisants pour la qualification des adultes, notamment par le biais de la valorisation des acquis et de l’expérience. Cela implique également bien sûr de lutter contre le décrochage scolaire. L’application, à la rentrée 2018, de l’article constitutionnel sur la formation obligatoire jusqu’à 18 ans est allée dans ce sens.
Toutefois, le décrochage scolaire est rarement un coup de tonnerre dans un ciel serein. Il est le plus souvent le résultat d’une succession d’échecs tout au long du parcours scolaire et malheureusement dès les premières années d’école. Les élèves “décrocheurs” ont, bien souvent, déjà doublé à l’école primaire, ils ont effectué le cycle d’orientation dans un regroupement moins exigeant puis ont passé par des structures de transition du Secondaire II. Renforcer l’école primaire constitue donc pour moi une priorité!
C’est sur la base de ces constats que j’ai agi depuis le début de mon mandat, en pensant le système scolaire et de formation dans sa globalité.
L’école encourage également nos enfants à devenir des acteurs de la communauté. L’éducation constitue la pierre angulaire pour apprendre à bien vivre ensemble: les valeurs de tolérance et de fraternité sont au cœur de la mission de l’école publique que je défends.
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Sur le fond, la vision politique que je déploie au quotidien est clairement mise en mots au sein de la loi sur l’instruction publique (LIP), dont j’ai proposé la révision en 2014 (votée en 2015 par le Grand Conseil). Ainsi, “L’école publique a pour buts, dans le respect de la personnalité de chacun :
- de donner à chaque élève le moyen d’acquérir les meilleures connaissances et compétences dans la perspective de ses activités futures et de chercher à susciter chez lui le désir permanent d’apprendre et de se former;
- d’aider chaque élève à développer de manière équilibrée sa personnalité, sa créativité ainsi que ses aptitudes intellectuelles, manuelles, physiques et artistiques;
- de veiller à respecter, dans la mesure des conditions requises, les choix de formation des élèves;
- de préparer chacun à participer à la vie sociale, culturelle, civique, politique et économique du pays, en affermissant le sens des responsabilités, la faculté de discernement et l’indépendance de jugement;
- de rendre chaque élève progressivement conscient de son appartenance au monde qui l’entoure, en éveillant en lui le respect d’autrui, la tolérance à la différence, l’esprit de solidarité et de coopération et l’attachement aux objectifs du développement durable;
- de tendre à corriger les inégalités de chance de réussite scolaire des élèves dès les premières années de l’école.”
Ma vision de l’école est celle d’une école qui sait s’adapter à la réalité d’aujourd’hui, à la multiculturalité et à la mixité sociale ayant modifié la structure des classes devenues très hétérogènes, notamment à l’école primaire. C’est une école qui participe à l’éducation au “vivre ensemble”, dans la diversité, la tolérance et le respect de chacun, ce qui profite à tous les enfants et favorise la cohésion sociale.
Révision de la Loi sur l’Instruction publique/LIP (l’ancienne loi datait de 1940!) votée en 2015 par le Grand Conseil, avec l’intégration de l’ancienne loi cantonale sur l’intégration des enfants et des jeunes à besoins éducatifs particuliers ou handicapés (LIJBEP) ainsi que la nouvelle norme constitutionnelle sur la formation obligatoire jusqu’à 18 ans (FO18).
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Cette nouvelle loi traduit les normes de la nouvelle Constitution genevoise, soit la formation obligatoire jusqu’à la majorité au moins (art.1, 37, 38, 44 en particulier).
Elle est compatible avec la législation fédérale, le concordat HarmoS et la Convention scolaire romande ainsi qu’avec l’accord sur la pédagogie spécialisée. Par exemple, on y trouve le principe de l’école inclusive (art.10. al.2) et donc l’intégration dans la LIP des dispositions générales de la LIJBEP (ch. V), ou encore la politique d’enseignement des langues (art.15, al.4).
La nouvelle LIP définit les normes et les principes se référant à des politiques publiques mises en œuvre récemment, à des jurisprudences et à des évolutions sociales récentes. Par exemple, on y trouve le réseau d’enseignement prioritaire (art.14), l’égalité entre filles et garçons notamment en matière d’orientation (art. 12), ou encore les références en matière d’accréditation et de surveillance des écoles privées (art. 40, 41).
27.09.2017 - GHI - L’apprentissage genevois va (un peu) mieux
Aujourd’hui le plan d’action, lancé pour redresser la barre, porte quelques fruits. L’Etat a donné l’exemple en se fixant un quota de 4% d’apprentis qui a été légèrement dépassé, offrant ainsi 67 places de plus qu’en 2013… Et les contacts entre jeunes et employeurs ont été boostés. Résultat: 264 entreprises ont été pour la première fois formatrices en 2016, soit 50 de plus que deux ans auparavant.
2017.08.23 - 20 minutes - L'école du futur proposera des jobs à ses étudiants
L’Ecole de commerce Raymond-Uldry ouvre lundi. Elle mêle cursus classique, apprentissages et stages pour élèves à besoins particuliers.
2017.08.23 - Le Courrier - Vitrine de l'école inclusive et formatrice
Pour sa dernière rentrée scolaire de la législature, la cheffe de l’Instruction publique, Anne Emery- Torracinta, a mis en avant mardi ses efforts durant quatre ans pour valoriser la formation professionnelle et développer l’école inclusive.
2017.08.23 - Tribune de Genève - Un nouveau type d'école s'ouvre à la rentrée
L’Ecole de commerce Raymond-Uldry mêle cursus classique, apprentissages et stages pour élèves à besoins particuliers: elle se veut «une vitrine de la formation professionnelle et un modèle d’école inclusive», selon Anne Emery-Torracinta.
2017.06.16 - Le Temps - Il est urgent d'introduire l'informatique au gymnase
Anne Emery-Torracinta estime qu’il convient de ne pas manquer le train de la culture numérique pour éviter de faire de nos élèves et étudiants des «analphabètes» en informatique.
2017.04.02 - Le Matin Dimanche - «En tant que socialiste, je refuse que l'école produise de l'exclusion»
Anne Emery-Torracinta se représente au Conseil d’État genevois l’an prochain. La cheffe du Département de l’instruction publique entend bien y faire avancer son projet phare: l’école inclusive.
«Cette nouvelle filière s’inscrit dans une tradition genevoise de la bande dessinée et de l’illustration», souligne Anne Emery-Torracinta. Lors du point presse au CFPA, elle n’a pas manqué de rappeler l’illustre exemple de Rodolphe Töpffer… Elle a aussi relevé la tradition genevoise en matière de dessin de presse et d’affiches: «Notre rôle est d’encourager ce patrimoine vivant».
2016.08.24 - Tribune de Genève - Une rentrée scolaire placée sous le signe de la migration
Cinq classes d’alphabétisation ont ouvert au cycle pour les migrants. Au secondaire II, il a fallu doubler les classes d’accueil.
2016.08.24 - Le Temps - Rentrée scolaire : Genève fait mieux avec autant
Malgré des conditions budgétaires difficiles et une hausse démographique, 136 postes d’enseignants supplémentaires ont été créés. Grâce à une réallocation des ressources et des efforts d’efficience.
2016-03 - La notizia di Ginevra - Scuola e formazione : le maggiori sfide per il nostro cantone
È da dicembre 2013 che sono in carica al dipartimento dell’istruzione pubblica, della cultura e dello Sport (DIP), la seconda più grande impresa del cantone : circa 73’000 studenti, 9’000 collaboratori, di cui 6’800 insegnanti …
2015.11.21 - Le Temps - « Trop de jeunes sont largués par le système scolaire »
Anne Emery-Torracinta est sur tous les fronts. Enseignants mobilisés et en colère, redistribution des cartes en matière de culture entre la Ville et le canton, rôle de l’école face à la menace djihadiste: les vérités d’une ministre dans la tourmente.
2015.08.19 - Le Courrier - Le Cycle se serre la ceinture
La rentrée scolaire se fera dans de bonnes conditions, assure Anne Emery-Torracinta, même si vingt postes sont supprimés au Cycle d’orientation.
2015.08.19 - Tribune de Genève - Le Collège perd des élèves au profit de l'apprentissage
Les inscriptions au Collège sont en recul. Les élèves les plus fragiles sont découragés par le récent durcissement du règlement et se lancent à la place dans la voie professionnelle.
15.01.2016 - Tribune de Genève - Deux fois moins de jeunes inscrits au chômage
Le dispositif CAP Formations a suivi 2500 jeunes pour les aider à trouver une formation ou un emploi.
2014.12.23 - Bilan du Conseil d'État : Anne Emery-Torracinta manie le style direct pour refaire l’école
La cheffe du DIP est une bosseuse sans langue de bois. Mais les professionnels déplorent qu’elle les consulte trop peu.
2014.12.02 - Tribune de Genève - « Ces attaques contre les enseignants me désolent »
A trois semaines du vote du budget, le volet «formation» n’a pas reçu un sou pour démarrer l’année. Anne Emery-Torracinta, cheffe de l’Instruction publique, s’en inquiète.
26.09.2014 - Tribune de Genève - Supprimer le français est «une atteinte à la cohésion nationale»
La ministre genevoise de l’Instruction publique Anne Emery-Torracinta voit dans la décision de cantons alémaniques de supprimer l’apprentissage du français à l’école primaire «une atteinte à la cohésion nationale».
2014.08.25 - Le Temps - « Ma première rentrée sans élèves »
Ancienne enseignante, la socialiste genevoise dirige désormais l’instruction publique. La rentrée a été sereine, l’élaboration du budget 2015 le sera moins.
2014.08.20 - Le Courrier - Le mercredi matin d'école, ça y est !
L’école promet l’introduction sereine d’une demi-journée supplémentaire pour les 8 à 12 ans. «La rentrée se fera dans de bonnes conditions» s’est félicitée, hier Anne Emery-Torracinta.
2014.08.20 - Le Temps - L'anglais fait sa rentrée au primaire
Un an avant Vaud, Genève introduit l’anglais en 7ème année. Autre nouveauté de la rentrée: le rétablissement du mercredi matin.
2014.08.20 - Tribune de Genève - Programme chargé pour la rentrée scolaire
Hier, lors de la traditionnelle conférence de presse de rentrée, Anne Emery-Torracinta se voulait rassurante: la rentrée 2014-15 se fera dans de bonnes conditions.
2014.07.03 - Tribune de Genève - Anne Emery-Torracinta livre sa version de l'école
La loi de 1940 a été actualisée et enrichie: l’intégration des enfants handicapés et la formation des jeunes sont désormais valorisées. En revanche, l’interdiction des signes religieux est biffée.
2014.05.22 - Tribune de Genève - L'école obtient 2,2 millions pour « sauver » la rentrée
Anne Emery-Torracinta pourra engager quarante-six enseignants et absorber les 800 nouveaux élèves attendus à la rentrée 2014.
2014.03.20 - Tribune de Genève - Les 100 jours d'Anne Emery-Torracinta : « L'école doit souffler »
Avec le DIP, la magistrate en charge du DIP hérite de chantiers qui mettent la magistrate sous pression.
2013.12.20 - Le Courrier - « Une école où chacun trouve sa place »
La formation obligatoire jusqu’à 18 ans: tel est l’enjeu majeur qui attend Anne Emery-Torracinta, nouvelle conseillère d’État en charge du DIP.
2013.12.05 - GHI - Plaidoyer pour une école forte
Selon Pascal Décaillet, l’avenir de l’école genevoise doit être au centre de toutes les attentions dans la nouvelle législature 2013-2018.